Quand Angélique et Sabrina de Grand Poitiers m’ont dit : « On voudrait pouvoir parler de harcèlement de rue. ». J’ai fait bosser mes ptites et mes ptits sur des interventions en théâtre de l’invisible.
C’est lors d’une soirée d’accueil des étudiants qu’elles ont sorti le grand jeu. Chaque intervention mettait en scène des situations de harcèlements et agressions du quotidien : filature, commentaires, mains aux fesses, gestes déplacés voir violents. Elles ont joué ça au milieu des gens qui étaient bien surpris. Certains on réagit, enfin surtout certaines pour prendre la défense de la victime. Puis l’action s’arrêtait. On disait que c’était du théâtre et Angélique prenait le relais. Ça discutait de ce qui venait d’arriver, de pourquoi, de comment réagir au mieux quand on est victime ou témoin de ce genre de moment…un peu de débat, un peu de médiation, un peu de pédagogie.
C’est un sujet qui me touche beaucoup, je suis bien contente qu’on en parle.
Cette commande de l’agglomération urbaine était bien éprouvante, mes ptits jeunes Adélaïde Poulard, Hélène Vieilletoile, Maxime Beltran, Nicolas Hay et Benjamin Ladjadj, ils ont fait très fort. Même si c’est surtout celles qui ont défendu les harcelées qu’il faut féliciter. Bravo à vous, c’est courageux de se lever, de prendre la parole, de donner son avis, de protester, de défendre.
Enfin une chose est sûre, c’est d’actualité, alors faut continuer d’en parler et de réagir.
La grosse bige pleine de sororité à toutes !