Les enfants et moi, on est reposés.
On a passé tout l’hiver à se raconter des histoires au coin du feu, a mangé du farcis et du fromage de chèvre. On a fait une belle chouille en janvier au Plan B. On a eu le temps de mijoter de nouvelles et belles idées. On a envie de se bouger dans la rue plus que jamais. Et ça tombe bien, la saison est de retour !
On commence par se réchauffer un peu avec le carnaval de Poitiers, dans lequel on va faire les couillons steampunk avec des habitants de Poitiers. Puis, après, c’est le starting-block pour partir dans les festivals du printemps et de l’été !
Pis, on a pensé à un plan de ce que j’ai envie de faire cette année. Et tu peux nous aider à y parvenir :
J’ai envie de rigoler.
J’ai envie de création visuelle forte.
J’ai envie de rigoler des trucs sur lesquels on a plus qu’à en rire parce que franchement c’est la merde.
J’ai envie de rire les deux pieds dans la merde.
J’ai envie de faire du car washing avec des slips en moumoute fluo sur la voiture de Jen, pendant que des filles sont dans la voiture devant une église pour parler de féminisme.
J’ai envie de jouer à Nantes.
J’ai envie de faire réagir les gens.
J’ai envie de faire une résidence de travail sur « Les Balcons ». Moi aussi putain !
J’ai envie de jouer détendu sur un festival.
J’ai envie que chacun soit bien dans ce qu’il a à jouer, envie de continuer à prendre des risques, et de faire des formes sur le qui-vive, qu’on ait des formes dont la règles du jeu est tellement bien en place, qu’on puisse réagir sur n’importe quoi.
J’ai envie d’espace.
J’ai envie qu’on ait des formes hyper visuelles et hyper brèves, qu’on joue sur l’instantanéité d’une image, qui disparaît si vite que les gens se demandent s’ils ont bien vu ce qu’ils ont vu. Des images flash. Choper l’attention, et que ça disparaisse très très vite. Des Flashampignon. Des Champiflash.
J’ai envie de jouer dans le milieu urbain.
J’ai envie de faire d’autres projets participatifs.
J’ai envie de travailler sur l’intime dans l’espace public.
J’ai envie de bosser sur des transformations de l’espace public qui surprennent les habitants.
J’ai envie de faire des trucs sans textes, ou avec très peu, qu’on puisse voyajouer.
J’ai envie de faire des formes qui parlent aux ados.
J’ai envie de bosser sur le solo.
J’ai envie de bosser sur l’image répétée.
J’ai envie de faire des formes qui durent sur longtemps, une journée complète, plusieurs jours.
J’ai envie de bosser sur le détournement de statues. Faire vivre des images autour d’une statut. Sur le détournement de matériel urbain.
J’ai envie qu’on continue à jouer simple.
J’ai envie de pointer aussi le positif de la vie. Ce qui est beau, ce qui est constructif ; et qui peut aussi être drôle. Comme l’espace slip par exemple.
J’ai envie de faire un projet avec des clameurs.
J’ai envie de faire des projets type « Gardez la patate ».
J’ai envie d’être optimiste.
J’ai envie de partager des joies simples avec des gens.
J’ai envie d’invasion de positif.
J’ai envie de boire une bière.
J’ai envie de pisser.
J’ai envie de savoir jusqu’où on peut pousser l’amusement dans la rue
J’ai envie que l’humain soit l’argument de départ du fonctionnement de la compagnie. Et le prolongement dans les projets.
Arlette, qui vous bige bien fort !