Vl’a ti pas que mes p’tit·es ont enfin pu sortir ! Et qu’en plus, on les a invités !
Je vais vous dire quelque chose, j’étais bien contente qu’ils s’aèrent un peu car y’en avait marre de les entendre trépigner dans la maison comme des gosses quand il pleut dehors !
Tiens en parlant de pluie, y’en a eu mais surtout c’est le Parapluie à Aurillac qui les avait appelés pour venir faire l’animation. Mais si tu sais, c’est le Centre National des Arts de la Rue de là bas. Classe, quoi !
Ils se sont retroussé·es les manches pour concocter quelque chose aux petits oignons. C’est le cas de le dire parce que les p’tit·es s’étaient entouré·es de la belle équipe de Sweet Time de Poitiers qui, pour cette soirée culinaire, a rejoint la famille Moreau ! Ils ont préparé tous ensemble « La Soupe d’Arlette ». Une vraie histoire de famille ce truc là !
Alors oui il y avait José le cuisinier acariâtre qui fumait son cigare au dessus des casseroles et qui faisait sa tambouille en baragouinant mais ils ont quand même réussi à cuisiner de belles soupes dont je leur avait donné la recette et de jolies tartines qui ont ravi et réchauffé tout un public. Parce que 5 degrés au thermomètre, je peux te dire que ça caillait les miches ! Il avait raison Gilot Pétré quand il disait que c’était la ville la plus froide de France.
Les gens, ils avaient intérêt à la finir leur soupe sinon : pas de dessert ! Enfin c’était pas si simple, fallait d’abord tourner la fameuse roue des desserts et voir si tu l’avais gagné ton dessert ou si tu devais le mériter. Et oui, un gâteau au chocolat comme celui là ça tombe pas tout cuit sur le bout du nez ! Tu devais faire une petite danse qui met le feu ou une imitation. Ils en ont eu des bien belles d’animaux en tout genre dont Donald Trump (faut toujours qu’il s’invite celui là). Tu pouvais aussi être de corvée de vaisselles (pas bête les p’tit·es ça fait moins de temps au démontage) ou tu devais donner ton dessert à quelqu’un que tu connaissais pas (genre de speed dating de fin de repas). Tu pouvais aussi affronter le grand, le fort, l’ultime Tony au bras de fer en maniques ou au « mettage » de couette dans sa housse. Que d’aventure pour un dessert ! On a voyagé !
Quand t’avais fini ta soupe, tu pouvais te faire lire ton avenir dans ton bol par Kelly, la jeunette extralucide de la famille Moreau. Et si tu la finissais pas ta soupe, le dragon du potage venait te manger. Normal, pas de gâchis ! Il en a crée des terreurs nocturnes et des suivis chez le psy celui là. Mais, comme les méchants chez Dysney t’avais quand même le droit de te faire photographier avec lui. Méchant mais star quand même !
Et en parlant de stars, la « Soupe d’Arlette » se poursuivait par un magnifique final où une fraise et une banane géantes venaient te servir le « digeo » histoire de bien finir le repas. Elles étaient belles dans leurs habits de lumière et sur une musique de toute beauté. Ça donnerait presque envie de faire des comédies musicales… Ça a presque fini sur une banane flambée quand notre cracheur de feu est arrivé. Un feu d’artifices d’émotions !
Toute une aventure cette Soupe d’Arlette. Ils ont ri comme des p’tit·es fou·olles et ils étaient bien contents de voir du monde qui avait pas trop peur de la covid autour d’elleux et qui avait bien besoin de vivre des moments de partage comme celui là !
Et puis dans l’après midi, les p’tit·es avaient quartier libre. Ils s’en sont donnés à cœur joie. D’abord, parce qu’on est en temps de pandémie mais qu’on a quand même des envies et des besoins de tendresse, ils ont entouré des cadres de cellophane et on pu se rouler des galoches en toute sécurité ! Y’avait du « chabadabadachabadaba » dans l’air ! C’est beau l’amour sans danger. Ça en a fait des envieux·ses ! Je suis sûre qu’il y a un commerce à développer (pour les cadres en cellophane pas pour les amoureux·ses).
Et puis ils ont installé un stand de lavage de culottes de règles dans les wc des garçons ! Ben oui, les toilettes des garçons sont toujours plus grands ! Fallait voir leurs têtes… Y’avait Lola et Marta qui étaient là pour laver leurs culottes rougies au dessus des lavabos et qui étaient bien contentes que ces espaces là existent pour parler de leurs moyens de protection, de leurs « accidents », de leurs douleurs… Bref de la vie quoi ! Pour un temps les toilettes sont devenues mixtes et c’était beau à voir ! Y’ a eu de belles rencontres ! Pour sur qu’elles ont fait des émules !
Et puis les p’tit·es ont installé « une zone à outrage toléré » où un policier en uniforme était là pour expier toutes les fautes de la police : les bavures, les violences, les « dérapages »… Merci à lui ! On avait le droit de lui dire, crier, hurler tout ce qu’on pensait de la police. Il était là pour encaisser pour toute l’institution, il le cherchait même ! Ben c’est pas si simple de se lâcher même (surtout?) quand c’est permis !
Des dealers de culture étaient parmi le public pour proposer aux gens en grand manque, des spectacles ou des évènements culturels qui n’étaient pas annulés. En ces temps où on a plus le droit de se rassembler, de danser, de s’approcher, le deal de culture devient de première nécessité. Merci les Moreau !
Et puis, bien sûr, mes très chères abeilles ont fait le déplacement jusque dans le Cantal avec grand plaisir. Rien de tel qu’une petite manif pour se remettre en jambe ! « Propolis partout, justice nulle part », évidemment !
C’était une fort belle journée d’après ce qu’iels m’ont racontés ! Ça leur a fait du bien de se dégourdir les jambes, les méninges, les langues, les idées, les rencontres, les playlist, les costumes… Bref, ça leur a fait du bien de retrouver un semblant de vie de la vraie, de revoir du public, de revoir des organisateurs qui peuvent encore faire des choses, des bénévoles, d’autres compagnies… Bref, ça fait du bien de faire son métier.
Vl’a ti pas que mes p’tits ont enfin pu sortir ! Et qu’en plus, on les a invités !
Je vais vous dire quelque chose, j’étais bien contente qu’ils s’aèrent un peu car y’en avait marre de les entendre trépigner dans la maison comme des gosses quand il pleut dehors !
Tiens en parlant de pluie, y’en a eu mais surtout c’est le Parapluie à Aurillac qui les avait appelés pour venir faire l’animation! Mais si tu sais, c’est le Centre National des Arts de la Rue de là bas. Classe, quoi !
Ils se sont retroussés les manches pour concocter quelque chose aux petits oignons. C’est le cas de le dire parce que les p’tits s’étaient entourés de la belle équipe de Sweet Time de Poitiers qui, pour cette soirée culinaire, a rejoint la famille Moreau ! Ils ont préparé tous ensemble « La Soupe d’Arlette ». Une vraie histoire de famille ce truc là !
Alors oui il y avait José le cuisinier acariâtre qui fumait son cigare au dessus des casseroles et qui faisait sa tambouille en baragouinant mais ils ont quand même réussi à cuisiner de belles soupes dont je leur avait donné la recette et de jolies tartines qui ont ravi et réchauffé tout un public. Parce que 5 degré au thermomètre je peux te dire que ça caillait les miches ! Il avait raison Gilot Pétré quand il disait que c ‘était la ville la plus froide de France.
Les gens, ils avaient intérêt à la finir leur soupe sinon : pas de dessert ! Enfin c’était pas si simple, fallait d’abord tourner la fameuse roue des desserts et voir si tu l’avais gagné ton dessert ou si tu devais le mériter .Et oui, un gâteau au chocolat comme celui là ça tombe pas tout cuit sur le bout du nez ! Tu devais faire une petite danse qui met le feu ou une imitation. Ils en ont eu des bien belles d’animaux en tout genre dont Donald Trump (faut toujours qu’il s’invite celui là). Tu pouvais aussi être de corvée de vaisselles ( pas bête les p,tits ça fait moins de temps au démontage) ou tu devais donner ton dessert à quelqu’un que tu connaissais pas (genre de speed dating de fin de repas). Tu pouvais aussi affronter le grand, le fort, l’ultime Tony au bras de fer en maniques ou au « mettage » de couette dans sa housse. Que d’aventure pour un dessert ! On a voyagé !
Quand t’avais fini ta soupe, tu pouvais te faire lire ton avenir dans ton bol par Kelly, la jeunette extralucide de la famille Moreau. Et si tu la finissais pas ta soupe, le dragon du potage venait te manger. Normal, pas de gâchis! Il en a crée des terreurs nocturnes et des suivis chez le psy celui là. Mais, comme les méchants chez Dysney t’avais quand même le droit de te faire photographier avec lui. Méchant mais star quand même !
Et en parlant de stars, la « Soupe d’Arlette » se poursuivait pas un magnifique final où une fraise et une banane géantes venaient te servir le « digeo » histoire de bien finir le repas. Elles étaient belles dans leurs habits de lumière et sur une musique de toute beauté. Ca donnerait presque envie de faire des comédies musicales…Ça a presque fini sur une banane flambée quand notre cracheur de feu est arrivé. Un feu d’artifices d’émotions !
Toute une aventure cette Soupe d’Arlette.Ils ont ri comme des p’tis fous et ils étaient bien contents de voir du monde qui avait pas trop peur de la covid autour d’eux et qui avait bien besoin de vivre des moments de partage comme celui là !
Et puis dans l’après midi, les p’tits avaient quartier libre. Ils s’en sont donnés à cœur joie. D’abord, parce qu’on est en temps de pandémie mais qu’on a quand même des envies et des besoins de tendresse, ils ont entouré des cadres de cellophane et on pu se rouler des galoches en toute sécurité ! Y’avait du « chabadabadachabadaba » dans l’air ! C’est beau l’amour sans danger. Ca en a fait des envieux ! Je suis sure qu’il y a un commerce à développer (pour les cadres en cellophane pas pour les amoureux).
Et puis ils ont installé un stand de lavage de culottes de règles dans les wc des garçons ! Ben oui, les toilettes des garçons sont toujours plus grands!!!Fallait voir leurs têtes… Y’avait Lola et Marta qui étaient là pour laver leurs culottes rougies au dessus des lavabos et qui étaient bien contentes que ces espaces là existe pour parler de leurs moyens de protection, de leurs « accidents », de leurs douleurs,…bref de la vie quoi ! Pour un temps les toilettes sont devenues mixtes et c’était beau à voir ! Y’ a eu de belles rencontres ! Pour sur qu’elles ont fait des émules !
Et puis les p’tits ont installé « une zone à outrage toléré » où un policier en uniforme était là pour expier toutes les fautes de la police : les bavures, les violences, les « dérapages »,… Merci à lui ! On avait le droit de lui dire, crier, hurler tout ce qu’on pensait de la police. Il était là pour encaisser pour toute l’institution, il le cherchait même ! Ben c’est pas si simple de se lâcher même (surtout?) quand c’est permis !
Des dealers de culture étaient parmi le public pour proposer aux gens en grand manque, des spectacles ou des évènements culturels qui n’étaient pas annulés. En ces temps où on a plus le droit de se rassembler, de danser, de s’approcher, le deal de culture devient de première nécessité. Merci les Moreau !
Et puis , bien sur, mes très chères abeilles ont fait le déplacement jusque dans le Cantal avec grand plaisir. Rien de tel qu’une petite manif pour se remettre en jambe ! « Propolis partout, justice nulle part », évidemment !
C’était une fort belle journée d’après ce qu’ils m’ont racontés ! Ca leur a fait du bien de se dégourdir les jambes, les méninges, les langues, les idées, les rencontres, les playlist, les costumes,… Bref, ça leur a fait du bien de retrouver un semblant de vie de la vraie, de revoir du public, de revoir des organisateurs qui peuvent encore faire des choses, des bénévoles, d’autres compagnies…Bref, ça fait du bien de faire son métier.