les spores, les louves et la police

C’était juste avant les élections municipales, juste après le début de l’été.

On était 13 encore cette fois pour cette belle session de Spores. Et on a fait monter l’adrénaline autant qu’on a ri. Ça a été varié, dans les publics, les espaces et les propositions.

On a commencé par se lancer un challenge : est-ce qu’il est possible de jouer dans un établissement scolaire en prévenant 1h à l’avance ? On pensait que la réponse était non, et on se trompait ! Les abeilles sont sorties pour aller butiner dans les classes. En en profitant pour montrer l’étendu de leur talent : pyramide d’abeille et comédie musicale bien travaillée.

Mercredi matin, c’était plus animal. Une meute de loup·ves se sont baladé·es sur le marché à la recherche de leur chef·fes de meute. Les prétendant·es à la mairie de Poitiers ont goûté différemment à cette proposition (clin d’œil au macroniste qui nous a trouvé « dégueulasses »). Ça faisait quelques mois que la police ne nous avait pas arrêté, ça a été chose faite. C’est sans doute triste de constater qu’on s’habitue à être interrompu de façon autoritaire. Il y a probablement des débats politiques à avoir sur le sujet. Sur le corps dans l’espace public aussi…

Mercredi après-midi c’était détente. on a profité de l’ouverture de Poitiers Plage non dynamique pour aller s’étendre lentement au soleil.

C’était de beaux Spores. Il y a eu des centaines de réactions, des centaines d’attentif·ves, des colères, des rires, des fuites, des découvertes. 

Merci et bravo à Adélaïde, Célestin, Laïs, Héloïse, Caro, Éhide, Marie, Suzy, Antoine, Paul, Maxime, Benjamin et Nico.

Arlette